Un article de Hugo Pilon-Larose, La Presse
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Confusion chez les donateurs, interrogations sur la formation des intervenants auprès des personnes en détresse : les pratiques de SOS Suicide Jeunesse, un organisme indépendant, inquiètent le Regroupement des 28 centres de prévention du suicide. Québec a aussi des réserves, mais se dit impuissant à intervenir.
En entrevue à La Presse, la présidente du Regroupement, Lynda Poirier, se demande qui travaille chez SOS Suicide Jeunesse et qui a formé les intervenants qui répondent aux personnes en détresse sur sa ligne d’intervention téléphonique. « C’est nébuleux, lance-t-elle. On ne sait pas ce qu’ils font et qui ils sont. »
Elle ajoute que SOS Suicide Jeunesse fait aussi « beaucoup de sollicitation » auprès de donateurs. « Comme nous avons en commun le mot « suicide », des gens nous appellent parfois pour nous dire qu’ils nous ont donné de l’argent. Or, leurs dons ont été versés à SOS Suicide Jeunesse », affirme Lynda Poirier. Les 28 centres de prévention du suicide de son regroupement répondent aux appels de détresse sur la ligne d’intervention téléphonique gouvernementale 1 866 APPELLE.
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